Initié par la formation de batterie Jazz de Georges Paczynski et son approche de la
maîtrise du son dans l'espace, Olivier Lasson mélange les techniques du Field Recording et du
beatmaking numérique. Il développe ainsi un univers musical axé sur l'idée de
photographie sonore. En passant de la batterie aux machines, augmenté d'une matière
concrète, son beatmaking devient organique.
Dans le cadre de l'art sonore, il propose à l'auditeur, grâce à son processus enmenant ses productions vers l'abstrait, d'inventer sa propre image mentale à partir du son.
Au fils des projets, l'accumulation de sons enregistrés devient une banque sonore
particulière et personnelle. Elle lui offre un vocabulaire à destination de l'improvisation et
de l'expression live. Entre Free Jazz, Electro Granulaire et Broken Dance.